Chronique de l’album ‘Hello Out There Le Manitoba vous répond par François Cardinali sur son blog Chant…Songs
En deux langues, Marcel Soulodre, alias M.SOUL, petit-fils de pionniers d’origine française et anglo-américaine, revisite le rock et le folk blues dans Hello Out There (*). un album plein d’énergie.
Depuis ses plus jeunes années, Marcel Soulodre a baigné dans la musique et s’est mis à l’apprendre dès qu’il a eu 6 ans.
Il aura fallu un lourd accident de voiture pour que Marcel se mette vraiment à jouer de la guitare notamment au côté de son père qui était violoneux.
Pour autant, il préfère aux rythmes traditionnels, marqués d’influences celtes et irlandaises, les sonorités des Beatles et des Stones.
Premier groupe en 1984, les Ministers Of Soul pour lequel il signe ses premières compositions et fait la tournée des boîtes de nuit de Winnipeg, sa ville natale, et de l’ouest du Canada.
Féru d’histoire de la musique, il a mis sa carrière solo entre parenthèses pour créer et présenter en 2014 une conférence-concert en interaction avec le public sur les origines du Rock’n’Roll.
Avec Hello Out There, son treizième album avec un titre en forme de bienvenu.
Il poursuit l’aventure d’un autre spectacle éponyme dans lequel, marquant sa volonté de métissage culturel, M. Soul s’inspirait de rencontres, de voyages et d’anecdotes de la vie…
Une manière aussi de célébrer la province du Manitoba, au cœur du Canada, une région majoritairement anglophone.
Mais dans laquelle se trouve la plus grande communauté francophone hors du Québec.
Avec, au détour d’un sous-titre et ce Manitoba vous répond !, un évident clin d’œil au père Hergé !
De fait, c’est avec l’exemplaire du Manitoba ne répond plus ! célèbre recueil des aventures de Jo et Zette, qu’il s’est mis au français.
Et la photo de la pochette nous le montre encore enfant alors qu’il pratiquait des écoles bilingues.
Depuis son installation chez les maudits cousins du côté de Strasbourg. Il est devenu le plus alsacien des natifs du Manitoba.
« Avec ce disque, dit-il, je reviens à mon enfance finalement.«
François Cardinali
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